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L’impact des pratiques culturales

Le phosphore présent dans le réseau hydrographique provient aussi de l’agriculture.

Ces transferts de phosphore peuvent être diminués par des pratiques culturales adaptées.

Pierre Castillon  Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ARVALIS — Institut du végétal

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Le phosphore parvenant au réseau hydrographique provient de sources diverses dont il n’est pas facile d’évaluer la contribution.
Pour le phosphore d’origine agricole diffuse, quelques techniques permettent de limiter les transferts vers les cours d’eau.
Limiter la disponibilité du phosphore dans les sols
Toute eau qui circule dans le sol ou à sa surface se charge de phosphore d’autant plus que la « biodisponibilité » de cet élément est élevée. Maintenir  elle-ci au strict minimum nécessaire pour satisfaire les besoins des plantes cultivées devrait permettre de limiter les transferts à un niveau acceptable.Cette démarche se heurte toutefois dans certaines exploitations d’élevage aux excédents structurels de phosphore. Les entrées dans ces exploitations étant supérieures aux sorties, l’épandage de la totalité des effl uents ne peut qu’engendrer l’enrichissement progressif des sols.
Dans ce cas, des mesures visant à empêcher le phosphore de parvenir aux cours d’eau peuvent être envisagées.
Limiter le ruissellement et l’érosion

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